Depuis son apparition remarquée sur le devant de la scène, Mathias Lévy n’a pas cessé d’emprunter des chemins singuliers pour forger son style. Avec « Les démons familiers », Mathias Lévy élargit son spectre pour une œuvre orchestrale de grande envergure.
Il y convoque l’énergie du jazz, avec un quartet batterie – piano – contrebasse – violon, mais aussi avec les possibilités sonores d’un quatuor classique, poursuivant son désir de créer des ponts et de casser les codes avec des sonorités nouvelles. Un grand orchestre à géométrie variable avec également un accordéon, une clarinette basse, et des voix. Polyrythmies, modes mélodiques balkaniques ou orientaux, écritures savantes et espaces de libertés contribuent à l’invention d’un folklore imaginaire contemporain.

Vincent Mahey, Label Peewee!

Les musiciens

Mathias Lévy
Violon

Mathias Lévy

Premier prix de violon, de musique de chambre et de solfège au Conservatoire du Raincy à 17ans, il se perfectionne en jazz d’abord à l’IACP et ensuite au CMDL où Didier Lockwood, l’éveille à certains aspects techniques propres au violon jazz et incite à ne pas se rester prisonnier de la culture du violon soliste.
C’est pour Mathias Lévy une ouverture magistrale et déterminante vers de nouveaux horizons, qui se traduisent par l’enregistrement d’un premier album autoproduit, jamais édité, avec l’accordéoniste Vincent Peirani et Samuel Strouk, « Ame et ouïe » (2007). Musicien polyvalent, Mathias Lévy a participé à de nombreux projets dans les styles les plus variés avec : Caravan quartet, Grégory Privat, The Do, De La Soul, Catherine Ringer, Zaz, Marc Lavoine, François Salques... Il a également joué et composé pour le théâtre (Alain Sachs, Michel Didim, Valère Novarina…) et pour le cinéma (L’Empire des loups de Chris Nahon, Liberté de Tony Gatlif…).
En 2011, il reçoit le Grand Prix Stéphane-Grappelli au festival de Calais qui vient marquer la fin de son assimilation du langage du jazz. Deux ans plus tard, il enregistre le disque « Playtime » (JMS) qui est l’occasion pour lui d’inviter l’organiste Emmanuel Bex.
Unanimement salué par la critique, son disque suivant sera un hommage contemporain et sans nostalgie à Stéphane Grappelli, « Revisting Grappelli », enregistré sur le violon même du musicien conservé au musée de la Musique à la Philharmonie de Paris qui lui a permis d’être reconnu par ses pairs et un large public. Tout en continuant à côtoyer la crème du jazz manouche, comme Biréli Lagrène ou Stochelo Rosenberg, Mathias Lévy n’a de cesse de promener son violon d’un univers à l’autre. Qu’on le retrouve auprès de la chanteuse tsigane Norig, dans un projet de tango contemporain avec l’accordéoniste Louise Jallu ou en train d’improviser librement aux côtés de l’écrivain Valère Novarina, il fait preuve d’une liberté d’inspiration et d’une virtuosité éclairée qui impressionnent. « Bartok Impressions » paru en 2018 (BMC), montre combien son violon peut prendre de visages, tant par son expressivité que par la variété des modes de jeu, et s’émanciper des canons de l’improvisation jazz.
« Unis Vers », son dernier opus sorti en aout 2019, ne porte pas à l’évidence, son titre au hasard. Mathias Lévy donne désormais à entendre sa propre musique, un répertoire de compositions personnelles où il développe une esthétique acoustique, mêlant influence classique, musique du monde et un jazz de chambre solaire et poétique.
Thomas Encho
Piano

Thomas Encho

Né à Paris en 1988, il commence le violon à 3 ans, le piano à 6 ans, et apprend en même temps le jazz et la musique classique. À 9 ans, il est invité par Didier Lockwood, violoniste de renom, à jouer au festival de jazz d’Antibes Juan-les-Pins. À partir de cette première collaboration artistique, le musicien le convie régulièrement à le rejoindre sur scène lors de ses concerts. Un an plus tard, il fait ses débuts d’acteur en interprétant des petits rôles dans des films. A 12 ans, Thomas Enhco entre au Centre de Jazz Didier Lockwood. L’artiste étudie alors avec les plus grands jazzmans français et joue avec des artistes tels que Mike Stern, Peter Erskine, ou encore Biréli Lagrène. Il prend ensuite des cours de piano avec la pianiste Gisèle Magnan et finit par intégrer le Conservatoire Supérieur de Musique et de Danse de Paris en jazz et musiques improvisées. A 14 ans, il forme le groupe Thomas Enhco & co et enregistre son premier album, « Esquisse » qui sortira en 2006. Thomas Enhco continue de donner des concerts en France et dans le monde entier. On peut l’apercevoir régulièrement sur scène avec Didier Lockwood. Son album, produit par le japonais Itoh « 88 » Yasohachi, est dans les bacs en France en 2010. Le 15 octobre 2012 est sorti le troisième album de Thomas Enhco tout juste âgé de 24 ans. «Fireflies» illustre bien la dualité qui existe dans le répertoire que nous présente Thomas Enhco : une exploration du clair-obscur. En mars 2015, c’est pour la première fois en solo qu’il apparaît avec l’album Feathers. Il enregistre ensuite avec la percussionniste bulgare Vassilena Serafimova, spécialiste du marimba, un recueil varié de pièces signées Mozart, Fauré, J. S. Bach et eux-mêmes. L’album intitulé Funambules sort en avril 2016 sous le label Deutsche Grammophon. En 2018, il interprète son Concerto pour Piano et Orchestre ainsi que le Concerto en Sol de Ravel à la Philharmonie de Paris avec l’Orchestre de Cannes dirigé par Benjamin Lévy. En 2019 paraît son album Thirty sur lequel figurent cinq pièces écrites pour piano solo, son Concerto pour Piano ainsi que deux improvisations. L’année 2021 verra notamment la parution de deux albums dont il a assuré la direction artistique et les arrangements : Tribute to Violeta Parra d’Emiliano Gonzalez-Toro (jazz et musique latine) et Family Tree de David Enhco (quartet de jazz et quatuor à cordes).
Jérémy Bruyère
Contrebasse

Jeremy Bruyère

Jeremy Bruyère est un contrebassiste classique et de jazz, qui s’est notamment produit avec l’Orchestre National de Lyon, l’Orchestre du Festival de Verbier et le Gustave Mahler Jugendorchester, et qui est récemment devenu le contrebassiste principal du Geneva Camerata. En tant que contrebassiste de jazz, il a collaboré avec de nombreux grands musiciens comme Thomas Enhco, Jacky Terrasson, Baptiste Trotignon, Laurent Coulondre, Cyrille Aimée, Minino Garay, Ibrahim Maalouf, pour n’en citer que quelques-uns. Jeremy a été encadré par de nombreux mentors et professeurs qui l’ont accompagné tout au long de son parcours. Son plus grand mentor, Bernard Cazauran, était le contrebassiste principal de l’Orchestre de Paris et l’a accompagné pendant ses études classiques au Conservatoire national supérieur de musique et danse de Lyon. Il a obtenu son diplôme du CNSMD de Lyon et décidé de s’installer à New York. Il y a suivi les cours d’Ari Hoening, Matt Penman, Johanes Weindemuller, Andy Milne, Dave Glasser, David Schnitter, Hal Galper, Kirk Nurrock et Joann Braken entre autres. De retour à Paris depuis 2013, il compose et produit de la musique pour des documentaires et donne des master class au Centre des Musiques Didier Lockwood.
Batterie

Matthieu Chazarenc (BATTERIE)

Né en 1977 à Agen dans le Sud-Ouest de la France, Matthieu prend ses premiers cours de
batterie dès l’âge de 6 ans accompagné de son père, ex batteur amateur et passionné de
jazz.
Après un passage de 5 ans au Conservatoire de Pau, il rejoint en 1996 l’équipe du CMCN
(Centre Musical et Créatif de Nancy), se recentrant ainsi sur la batterie aux côtés entre
autres de Richard Paul Morellini, Franck Agulhon et André Charlier. Il termine le cursus
Major de sa Promotion.
L’été 1997, suite à des rencontres décisives lors du stage de Jazz in Marciac (Oscar Peterson,
Elvin Jones) il décide de partir à New York pour un séjour de quelques mois.
Il y fait la rencontre de musiciens tels que John Riley, Kenny Washington, etc.. Durant les
trois années qui suivent, inscrit au Conservatoire National de Région de Toulouse, déjà
professionnel, Matthieu joue au sein de diverses formations (Big bands, orchestres de
variété « bal »). Il termine son cursus à Toulouse avec un Premier Prix de batterie et le
Diplôme d’Etat de Jazz.
En Septembre 2000, Matthieu quitte finalement le Sud-Ouest de la France et entre au
Département Jazz et Musiques Improvisées du Conservatoire National Supérieur de Musique
et de Danse de Paris, étudiant ainsi pendant 3 ans la batterie aux côtés de Daniel Humair.
En juin 2003, il obtient le Premier Prix (avec félicitations).
Après quelques mois passés à nouveau à New York en 2005, (cours privés avec Jeff Ballard,
Ari Hoenig), il fait le choix définitif de résider à Paris.
Se produisant régulièrement dans les festivals et clubs de jazz en France, mais aussi à
l’étranger (Japon, Amérique du Sud, Australie, Canada etc..), Matthieu Chazarenc a collaboré
avec : Charles Aznavour, Olivia Ruiz, Nathalie Dessay, Ibrahim Maalouf, Youn Sun Nah, David
Linx, Tigran Hamasyan, Sylvain Luc, Magic Malik ..
En Février 2018 Matthieu Chazarenc sort son premier album en tant que leader et compositeur
(« CANTO ») paru sur le Label Jazz Family en collaboration avec CC Production. Mars 2021,
CANTO II «Cançon » sort sur le Label Cristal Records.
Alto

Maëlle Desbrosses

Après cinq passés à étudier l’alto dans la classe de Miguel Da Silva, Maëlle Desbrosses
obtient un Master d’Interprétation de la Haute Ecole de Musique de Genève en 2017.
Forte de cette rigueur classique et d’une curiosité sans borne, elle se tourne au sortir de ses
études vers les musiques improvisées mais également la contrebasse et la viole d’amour
faisant d’elle une multi instrumentiste et compositrice en perpétuelle évolution.
Son parcours actuel est partagé entre ses différents groupes et les nombreuses formations
qu’elle rejoint ce qui lui permet de partager sa vie musicale avec, entre autres, Marc Ducret,
Frédéric Gastard, Pierre Tereygeol, Bruno Ducret, Sylvaine Hélary, Mathias Lévy, JeanPhilippe Viret, Hélène Labarrière et Jacky Molard ou encore Dominique Pifarély.
Violoncelle

Bruno Ducret

Elevé au sein d’une famille musicale, Bruno Ducret est comme beaucoup de musiciens de sa
génération habité par une multitude de musiques différentes.
Très vite, les groupes se multiplient et se diversifient à son image, l’amenant à jouer
notamment avec Louis Sclavis Juan Rozoff, Matthieu Metzger, Fred Gastard, Stephane Payen,
Delphine Joussain, Clément Janinet, Jean-Philippe Viret et en famille avec D’de Kabal, Marc
Ducret, Hélène Labarrière, Jacky Molard et Dominique Pifarely.
Il est aujourd’hui violoncelliste et guitariste dans plusieurs groupes de Jazz comme Malboro
Bled, Ouroboros, Lady M, La litanie des cimes, Komorebi, Les Cadences du Monde, mais
se consacre également à la musique de chambre avec son quatuor à cordes Bayou, à la
musique traditionnelle avec Jacky Molard, au Rock/Noise avec Adolf Hibou et Grand Grand
Trio, au Métal avec Prix Libre et Abats, et à la chanson avec Connie & Blyde.
Contrebasse

Jean-Philippe Viret

Éclectique et curieux, Jean-Philippe Viret a partagé la scène avec de nombreux musiciens
sans a priori stylistique (Emmanuel Bex, Simon Goubert, Marc Ducret, Lee Konnitz, Bill
Carrothers, Dave Liebmann, Kenny Wheeler, Didier Lockwood, Youn Sun Nah…). Membre de
l’Orchestre de contrebasses depuis sa création en 1981, il rejoint de 1989 à 1997 le trio de
Stéphane Grappelli.
Nommé une première fois en 2003, il remporte aux Victoires du Jazz 2011 et 2020, le prix du
meilleur groupe avec le « Trio Viret » (E Ferlet / p, F Moreau/dms ).
Il dirige également le trio « 60% de matière grave » (Jean-Charles Richard / sax baryton,
François Thuillier / Tuba) ainsi que le quatuor à cordes « Supplément d’âme » (Sébastien
Surel / vl, David Gaillard / al, Éric-Maria Couturier / vlc ).
Avec dix albums à son actif en tant que leader, sa musique est reconnue comme étant à la
fois exigeante et accessible.
Saxophone, Clarinette, Basse

Hugues Mayot

Hugues Mayot est un saxophoniste et clarinettiste lorrain. Après avoir étudié aux
conservatoires de Metz, Strasbourg, et au CNSM de Paris, il est recruté par Marc Ducret
pour participer à son grand orchestre Le Sens de la Marche. Cette rencontre renforce
l’importance de la notion d’ouverture dans sa vision de la musique.
Dès lors, il multiplie les collaborations dans le domaine du jazz et des musiques improvisées
avec des artistes aux horizons divers tels que André Minvielle, Magma, Radiation 10, La
Campagnie des Musiques à Ouïr, United Colors of Sodom (feat Médéric Collignon, Vincent
Peirani), Kolkhoze Printanium, Gleizkrew, Pierre Durand Quartet, Spring Roll de Sylvaine
Hélary, Peemai.
En 2013 il est recruté par Olivier Benoît pour participer à son ONJ. Il crée son premier groupe
en leader « What if? » avec Franck Vaillant, Jozef Dumoulin et Joachim Florent, puis dans la
foulée un deuxième projet intitulé « L’Arbre Rouge » dans le quel il développe son écriture
dans un champ plus acoustique avec Valentin et Théo Ceccaldi, Joachim Florent et Sophie
Bernado. Ces projets ont tous les deux faits l’objet d’un disque, le premier paru sur le label
de l’ONJ et le deuxième sur le label hongrois BMC.
Il est également coleader du trio Ikui Doki avec la harpiste Rafaëlle Rinaudo et la bassoniste
Sophie Bernado explorant la musique du 20e siècle et plus particulièrement Debusssy
(disque paru chez Ayler Record en 2019).
Sa passion pour les musiques traditionnelles l’amène également à rencontrer et à partager
la scène avec des musiciens issus de la scène des « musiques du monde » tels que Orlando
Poleo, Alune Wade, Moktar Samba, Brice Wassy, Martha Galarraga, Gustavo Ovalles, Chérif
Soumano. En 2018 il intègre le groupe Qué Vola? du tromboniste Fidel Fourneyron.
Accordéon

Laurent Derache

La passion de la musique lui sera transmise par son père mélomane. À la maison, en voiture,
on écoute beaucoup de disques, de tout. Il ne lui restait plus qu’à trouver le moyen d’exprimer
ses émotions, un prolongement de l’âme, l’instrument. Là encore, c’est papa qui oriente
son choix vers celui qui le fascine depuis toujours, l’accordéon, il rêvait d’en jouer. Laurent
fera ses armes avec valses musette, pièces virtuoses et autres morceaux de bravoure du
poumon aux deux claviers. Puis c’est la rencontre avec le jazz. Coup de foudre. Viennent
alors les envies d’émancipation, de liberté, et de nouveaux horizons plus vastes. Il rejoint
la classe de jazz du Conservatoire de Reims, puis le Centre des Musiques Didier Lockwood.
Curieux et assoiffé de connaissances, il étudie aussi l’harmonie classique au Conservatoire
du Xème arrondissement de Paris. Tel est le background qui permet aujourd’hui à Laurent
Derache d’être un musicien complet. 2005 signe le début de sa carrière professionnelle. Il
s’installe à Paris. Multiplier les collaborations artistiques, avec le sentiment profond qu’il
se nourrit de chacune d’entre elles, devient un leitmotiv. Jazz, blues, musique classique,
musiques du monde, chanson, il est à l’aise dans tous ces styles, qui pour lui n’ont pas de
frontières. Parcourir le monde son accordéon sur le dos, puis le poser sur ses genoux pour
s’exprimer en concert, au théâtre, ou en studio, est une raison de vivre pour le musicien,
toujours en quête d’aventures nouvelles.
Chant

Leïla Martial

Originaire de l’Ariège, Leïla Martial est issue d’une famille de musiciens. Sa mère pratique
le chant lyrique et son père hautboïste classique est également professeur de solfège. Elle
intègre à dix ans le Collège de Jazz de Marciac. À 17 ans, la jeune musicienne entre au
conservatoire à rayonnement régional de Toulouse pour trois années, avant d’entamer un
semestre au conservatoire de San Sebastian. Elle est lauréate du premier prix de soliste au
concours national de jazz de la Défense en 2009.
Leïla Martial se lance d’abord sur scène en duo, se forgeant son propre langage musical à
base d’onomatopées et laissant une grande place à l’improvisation dans ses compositions.
Une manière d’expression qu’elle découvre à la suite des prestations de Médéric Collignon.
Dès 2009, la chanteuse collabore à l’album Parallel worlds de Tony Tixier,
En 2012, la musicienne édite son premier album Dance Floor remarqué par Jean-Jacques
Pussiau, (fondateur des labels OWL, Night Bird et Outnote) chez Outnote Records. À la
suite de sa victoire lors du concours Crest Jazz Vocal, elle entame en quartet la tournée
Jazz Migration pendant laquelle elle compose une grande partie de son prochain album.
Rencontre Andreas Schaerer au festival Südtirol Jazzfestival qui alimente moultes
rencontres improvisées sur scène (domaine d’Ô Montpellier, Toulouse, Festival Sud Tyrol....),
En 2016, l’improvisatrice se produit aux côtés de la batteuse de jazz et compositrice Anne
Paceo dans la formation Circles. Pour Baabel, son second enregistrement, Leïla Martial
compose en trio avec les multi-instrumentistes et vocalistes Pierre Tereygeol et Éric Perez,
accompagnée ponctuellement du saxophoniste et ami d’enfance Émile Parisien. Au cœur
d’un univers poétique et animalier, elle mêle au jazz traditionnel, des influences rock et de
musiques du monde, jouant avec les langues bien réelles et celles imaginaires. Elle collabore
avec Maria Chiara Argirò pour The Fall Song en 2016 ainsi que pour Hidden Seas en 2019. En
avril 2019 sort l’album Warm Canto.
L’année 2020 ressemble à une joyeuse consécration puisqu’elle reçoit le prix de l’académie
du Jazz pour son album Warm canto et est promue artiste vocale aux Victoires du Jazz.
https://www.youtube.com/watch?v=Xc_WuMOhigs